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La France : onusienne ou antiaméricaine ? Preuves à l'appui, Jean-François Revel démontre que contrairement aux apparences et aux démentis variés, "La France n'est pas onusienne, elle est antiaméricaine!" Répondant aux questions de Baudouin Bollaert et Jean de Belot dans Le Figaro du 8 septembre 2003, tant à propos de l'intervention en Irak que des altermondialistes, l'immortel de l'Académie française passe en revue l'actualité. (Les parties de phrase soulignées l'ont été par moi.)
À la question, "Que doit faire aujourd'hui la France aux offres de partage des rôles faites par les Etats-Unis ?", Revel répond que Logiquement, la France devrait répondre oui au Conseil de sécurité parce qu'on ne peut pas à la fois reprocher aux Américains leur prétendu unilatéralisme et refuser leurs propositions quand il s'agit d'offres multilatérales. Mais ça n'en prend pas le chemin. Le problème est que la position française est [contrairement à ce que l'on croit et ce que l'on clame] moins onusienne qu'antiaméricaine. Le chroniqueur du Point s'explique :
À la question s'il n'était pas gêné par le fait qu'on ne trouve pas d'armes de destruction massive en Irak, Revel répond que Il est pourtant certain que Saddam Hussein en avait : c'est bien avec des gaz et des armes biologiques qu'il a exterminé les Kurdes et les chiites au début des années 90. Comme on n'avait pas la preuve que Saddam Hussein s'était débarrassé de ses armes, la prudence élémentaire, alors qu'il refusait de jouer le jeu, était donc d'intervenir : c'est l'application du principe de précaution. Si nous autres Européens vénérons le principe de précaution quand il s'agit de la vache [folle] pourquoi ne pas l'appliquer lorsqu'il s'agit d'un dictateur ? Dans ce long interview (2003 mots), le chevalier de la Légion d'honneur s'explique aussi sur les altermondialistes : Il y a neuf ans exactement, en fait, Revel écrivait déjà (dans Le Point) : Partout, les dépenses sociales justifiées servent de cheval de Troie à des groupes de pression qui se couvrent du masque de la solidarité pour extorquer au pouvoir politique des privilèges injustifiés. C'est au contribuable anonyme de les payer… une partie de ces acquis sociaux sont des privilèges antisociaux. Tout l'art du marché politique consiste, au nom de la justice, à surtaxer la partie inorganisée des citoyens pour surindemniser l'autre … En fait de justice sociale, les malins qui ont abusé de la solidarité précipitent dans la détresse les faibles qui en avaient vraiment besoin. |
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